L’identité nationale du Québec à l’ère de l’intelligence artificielle

La nouvelle interface d’Internet

Aujourd’hui, la grande question est de savoir quels services d’intelligence artificielle deviendront les intermédiaires privilégiés entre les utilisateurs et les services mondiaux. Quelles entreprises ou gouvernements domineront l’accès à l’information, aux connaissances, à la main-d’œuvre et à la prise de décision?

Au début des années 2000, Google a révolutionné notre accès à l’information avec son moteur de recherche innovant, utilisant des mots-clés et de nombreux autres paramètres pour fournir des résultats de qualité. Une industrie du référencement (SEO) et du marketing en ligne s’est développée autour de l’objectif d’apparaître en première page des résultats de recherche.

Par la suite, des plateformes de réseaux sociaux comme Facebook (Meta) ont progressivement capté l’attention des utilisateurs dans une sorte d’Internet fermé, avec quelques connexions vers l’extérieur (comme les Pages ou Groupes publics). Cependant, l’essentiel de ce qui se passe sur Facebook n’est pas indexé par des moteurs de recherche comme Google. Depuis, des dizaines de plateformes très populaires suivent le même modèle, telles qu’Instagram, Snapchat, etc. D’autres, comme YouTube, Twitter (avant X) et TikTok, sont au contraire bien visibles et indexées par les moteurs de recherche.

En Asie,  Tencent domine avec WeChat, une application tentaculaire où les utilisateurs, après avoir validé leur identité réelle, ont accès à tout : profil, réseau social, appels audio et vidéo, compte bancaire, etc. Les développeurs créent des applications au sein même de cette plateforme captive. Facebook (Meta) envie certainement cette capacité à être le service omniprésent pour une population de plus d’un milliard de profils. De plus, l’État surveille sans gêne les utilisateurs, et le système de crédit social existe, rendant l’Internet chinois très fermé et surveillé. Nos systèmes démocratiques fragilisés sauront-ils résister aux sirènes de la surveillance au nom de la sécurité?

L’émergence de l’intelligence artificielle comme intermédiaire

Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle grand public, comme ChatGPT et d’autres, nous assistons à une nouvelle course vers la prochaine génération de plateformes et d’applications qui nous donneront accès à notre identité numérique en ligne, aux connaissances disponibles et à des services personnalisés.

Ce sont les agents IA.

Leurs promesses sont vastes. Ils travailleront pour nous, nous assisteront dans des tâches répétitives, créeront du contenu presque magiquement, nous accompagneront, nous soutiendront émotionnellement, seront nos tuteurs, nos coachs, nos confidents.

Bien entendu, ils nous remplaceront efficacement dans plusieurs domaines, poussant ainsi les organisations à licencier des travailleurs au nom de la productivité. Voilà enfin l’opportunité de libérer du temps pour les travailleurs, de leur permettre de choisir ce qu’ils aiment faire et de les requalifier adéquatement. Est-ce que ce sera le cas?

Oui, les IA seront nos premiers enseignants, avec des interactions personnalisées et toujours disponibles jour et nuit. Nous leur ferons confiance, mais pas immédiatement. Car derrière les agents IA se trouvent des algorithmes (modèles) entraînés avec presque toutes les connaissances accumulées par l’humanité jusqu’à ce jour. Ils ont été biaisés par ceux qui les ont créés et développés, tant dans leurs sources d’entraînement (images, textes, etc.) que dans les contraintes imposées dans leur code. Des biais cognitifs numériques avec des conséquences potentielles de réécriture de l’histoire et des narratifs du monde à venir. C’est la cyberguerre du numérique, et elle est déjà là. Il faut une littératie du numérique et de l’intelligence artificielle pour tous. C’est urgent.

Le drapeau du Québec? Connais pas!

Les applications d’intelligence artificielle et leurs agents sont puissants et très accessibles dès maintenant. Au-delà de la création de contenu en format texte, il est possible de les utiliser pour créer des images, des vidéos, du son, des objets en 3D, etc., via des requêtes simples (prompts).

Par exemple, via ChatGPT, nous avons accès à l’outil de génération d’images d’OpenAI appelé DALL-E. Maintenant bien intégré à l’interface commune, il permet de créer rapidement des images de qualité. D’autres IA, comme Midjourney, sont spécialisées dans la génération d’images.

Une requête simple avec Midjourney comme « quebec province flag » ou « Quebec province flag in Canada » nous propose ce genre d’images :

Drapeau du Québec selon Midjourney
Drapeau du Québec selon Midjourney

Ou encore pire, comme celles-ci :

Avec DALL-E 3 d’OpenAI via ChatGPT, après ma requête « image du drapeau du Québec », il m’indique qu’il ne peut pas créer une image exacte du drapeau du Québec en raison de ses restrictions sur les symboles officiels. Il me propose d’aller sur Internet pour voir des images officielles du drapeau. En revanche, il m’offre une version stylisée de celui-ci avec son interprétation artistique.

Il est possible de le « manipuler » un peu en lui fournissant une image du drapeau officiel au préalable, mais il continue à créer des versions plus créatives que l’original.

Avec Grok, l’IA de l’entreprise xAI (d’Elon Musk) connectée via X (anciennement Twitter), qui promet de ne pas avoir de contraintes et de filtres, une requête comme « créer une image avec le drapeau du Québec » donne un résultat un peu plus efficace (!), mais certainement au prix de nombreux autres inconvénients d’une quasi-totale liberté (traçable quand même parce que connectée avec un profil).

Par ailleurs, l’application RunwayML permet de créer des vidéos à partir d’images. Lors de mes tests, en utilisant une image de mon précédent article « Guerre de la vérité et souveraineté numérique » , j’ai observé que l’outil modifie la « réalité » dans la vidéo générée de 10 secondes.

Avec Sora, l’application de création vidéo de OpenAI, la production d’une vidéo avec la requête « Quebec flag » permet d’obtenir ce rendu non-crédible.

Enfin, avec un GPT personnalisé nommé AI Video Maker, développé par l’entreprise Descript, il est possible de créer des vidéos de A à Z en quelques clics. L’outil offre un accompagnement pour la génération de texte, une narration audio de qualité et des images personnalisées, produisant un résultat impressionnant, mais présentant un biais culturel flagrant.

Voici une fausse promotion d’un lait au chocolat fabriqué au Québec :

L’exception culturelle québécoise n’est pas prise en compte par l’intelligence artificielle. Sa connaissance synthétisée limite sa compréhension de l’histoire et des symboles d’une nation québécoise en construction depuis longtemps. Nous devons occuper le territoire numérique et celui des agents de l’intelligence artificielle pour nous assurer que notre histoire, notre culture et notre avenir soient visibles et partagés. Bref, nous avons un devoir d’histoire envers nous-mêmes et les prochaines générations.

Et notre drapeau du Québec en émoji ?

Le dossier concernant l’ajout du drapeau du Québec en émoji dans nos applications favorites semble avoir été clos en 2022, avec une fin de non-recevoir de la part du consortium Unicode, responsable de l’ajout ou non des émojis, à moins d’un changement significatif de la situation. Vivement un pays souverain alors !

Notes :

Édition du texte : Utilisation de ChatGPT pour la reformulation (amélioration du style). OpenAI. (2025). ChatGPT 4o (version du 5 février) [grand modèle multimodal]. https://chatgpt.com

Source de l’image d’entête : Midjourney. (2025). Modèle 6.1  (version du 5 février) [grand modèle multimodal]. https://www.midjourney.com

Guerre de la vérité et souveraineté numérique

Guerre économique

La guerre commerciale déclenchée par le personnage Trump le 1er février 2025 agit comme un électrochoc pour les pays alliés des États-Unis, dont nous faisons partie. Cette offensive marque un pas décisif vers une reconfiguration de l’économie à l’échelle planétaire.

Dans son livre La stratégie du choc (2007), la journaliste et essayiste Naomi Klein montrait que des crises (subies ou provoquées) servent souvent de leviers à des intérêts politiques et économiques pour faire passer des réformes d’ampleur. Maintenir un chaos permanent permet alors de désorienter l’État et de l’orienter vers des politiques néolibérales de déréglementation, de privatisation et de réduction du rôle de l’État.

Le personnage Trump cherche ainsi à entretenir une forme de « révolution » permanente, produisant un climat d’incertitude continue, monopolisant l’attention médiatique et publique, négociant pour l’emporter et prônant la paix par la guerre.

Guerre de la vérité

La guerre la plus déterminante que nous traversons est celle de la vérité : celle des faits, des scientifiques, des penseurs, des visionnaires, des lucides. Dans les dictatures, l’information est censurée, l’éducation interdite et les libertés bafouées. Dans les démocraties, on a recours à la désinformation au moyen de « faits alternatifs » (alternate fact), d’opinions fortes (strong opinion) et de demi-vérités. Les citoyens sont segmentés par catégories, par souffrance, par ambition, pour les satisfaire, obtenir leur adhésion ou les endormir.

Le personnage Trump, comme d’autres influenceurs étatiques, veut faire dévier les sociétés de manière radicale et unilatérale. Au fond, il espère vraisemblablement que son héritage soit quasi-monarchique et qu’il laisse son nom dans les grands moments de l’histoire de l’humanité. Tous les moyens lui semblent bons pour y parvenir, et particulièrement le mensonge.

Technologie et prolifération du mensonge

Les technologies numériques de l’information et de la communication sont désormais au cœur de nos existences, qui deviennent plus artificielles et plus émotionnelles que jamais. L’ordinateur dans notre poche ou notre sac, avec ses applications et leurs algorithmes, nous relie aux autres, nous informes, nous libère de la contrainte du temps et de l’espace, nous offre des solutions et une expérience personnalisée en quelques clics.

Toutefois, il peut aussi nous isoler, nous conditionner, nous traquer, nous enfermer dans des chambres d’écho (des profils d’utilisateurs qui nous ressemblent), récupérer des données massives pour mieux nous influencer. C’est là qu’apparaît le risque de s’enfermer dans une « vérité alternative » que partage notre réseau. L’effet démultiplicateur des réseaux sociaux est incontestable, et la popularité d’un message nourrie par les « likes » illustre bien notre société du paraître, motivé par la volonté d’orienter l’opinion des autres.

Avec les outils de l’intelligence artificielle, les informations nouvelles sont produites, diffusées et repartagées encore plus rapidement. Les hypertrucages (deepfakes) se développent déjà à vive allure. Les systèmes d’IA créent en quelques instants une vidéo crédible d’une personne avec une voix similaire et un texte généré automatique ou intentionnellement transformé.

Le plus récent rapport de l’organisme Horizons de politiques Canada (2024) prédit que, sous peu, les individus ne sauront plus distinguer le vrai du faux. On y lit : « Des outils d’IA génératifs plus puissants, le déclin de la confiance dans les sources de connaissances traditionnelles et des algorithmes conçus pour susciter l’engagement émotionnel plutôt que des rapports factuels pourrait accroître la méfiance et la fragmentation sociale. Un plus grand nombre de personnes pourraient vivre dans des réalités distinctes, façonnées par leurs médias personnalisés et leurs écosystèmes d’information. »[1] Cette désinformation engendre déjà une crise de confiance envers l’information, le savoir, nos institutions et nos relations sociales.

Ce phénomène était déjà décrit par Alvin Toffler (1929-2016), futurologue et sociologue américain, dans son ouvrage Le choc du futur (1970) : il y évoquait une probable hausse du stress psychologique et social provoquée par l’accélération du changement. Sa thèse soutenait que les progrès technologiques provoqueraient une surcharge informationnelle pour tous, une désorientation sociale pour les individus et les institutions, ainsi qu’une obsolescence accélérée des objets, des compétences et des relations humaines.

Le projet de souveraineté du Québec

Nous voilà donc plongés dans un état de guerre, malgré notre nature pacifique. Cela pourrait être l’étincelle qui nous incite à collaborer en tant que citoyens, malgré nos divergences politiques. L’occasion se présente de concilier deux valeurs essentielles, la justice et la liberté, ces deux points de fuite qui polarisent gauche et droite. Face à l’adversité, l’idée d’un Québec souverain pourrait se consolider, comme un moyen de se défendre. C’est aussi, heureusement, un retour du balancier vers plus d’universalisme. Celui-ci était moins mobilisateur en temps de paix, mais il peut désormais nous unifier pour résister, en prenant de la distance avec le communautarisme canadien. Notre culture commune, centrée sur la langue française et la laïcité de l’État, agit comme un rempart contre les dogmatismes qui s’insinuent dans nos démocraties.

Vers la souveraineté numérique

Les GAFAM sont déjà solidement ancrés dans nos vies personnelles et professionnelles partout en Occident et règnent dans nos administrations publiques. De l’autre côté du globe en Asie, d’autres grands acteurs technologiques, soutenus par des pouvoirs étatiques et politiques, poursuivent les mêmes ambitions.

Aujourd’hui, la gouvernance de l’infrastructure numérique de notre État est faible. Les piliers de notre société, de plus en plus numérisée, se trouvent à l’extérieur de nos frontières et de notre contrôle. Nous utilisons l’infonuagique (cloud) centralisée, souvent hébergée dans des centres de données privés et extraterritoriaux, tandis que nos systèmes d’identités numériques sont gérés par des institutions financières et bientôt par les prochains géants technologiques.

La guerre commerciale orchestrée par le personnage Trump passera sans doute par une mainmise sur les GAFAM, menant à la captation de nos données, au filtrage de nos communications, à la manipulation de l’opinion publique et, ultimement, au blocage de l’accès aux services en ligne de l’État québécois, ainsi qu’à ceux dont disposent les citoyens et les consommateurs. Nous sommes entrés dans un scénario proche du rançongiciel étatique (ransomware), une forme d’extorsion alimentée par le personnage Trump.

Il devient donc impératif de prendre notre destinée numérique en main, en adoptant des mesures fortes et cohérentes pour maîtriser nos infrastructures technologiques, protéger nos données et renforcer notre littératie numérique. Cela s’avère essentiel pour assurer notre résilience économique, préserver notre identité culturelle et défendre les droits fondamentaux des citoyens.

Notes :

Édition du texte : Utilisation de ChatGPT pour la recherche (synthèse de publications d’auteur) et pour la reformulation (amélioration du style). OpenAI. (2025). ChatGPT o1 (version du 2 février) [grand modèle multimodal]. https://chatgpt.com

Source de l’image : OpenAI. (2025). ChatGPT 4o – DALL-E (version du 2 février) [grand modèle multimodal]. https://chatgpt.com

[1] https://horizons.service.canada.ca/fr/2024/perturbations/index.shtml

Lancement du projet de cryptomonnaie Libra de Facebook, article et reportage à Radio-Canada

Lors du lancement de la nouvelle cryptomonnaie Libra par Facebook, j’ai été interviewé la veille de la publication du livre blanc par le journaliste Daniel B. Pelletier @blanchetted pour un article sur la section économie du site de Radio-Canada.

Pourquoi Facebook se lance-t-il dans la cryptomonnaie en créant la libra?

Aujourd’hui, j’ai fait une entrevue en duplex dans le studio de Radio-Canada à Montréal pour le Télé Journal Ontario avec Gabrielle Sabourin @GabSabourin.

Photo avant l’entrevue:

Voici le reportage : Bulletin TJ Ontario Libra Facebook – 18 juin 2019

L’entrevue débute à la minute 16:30.

 

Badges numériques : innovation sectorielle en formation-compétence-emploi

Cela fait 4 ans que je travaille sur mon entreprise Pygmalion et un doctorat toujours en cours sur le sujet des badges numériques. J’ai une dizaine de clients (Québéc, Canada, France, États-Unis), une plateforme de badges numériques avec BadgeFactor (plugin WordPress), et une longue liste de conférences et ateliers sur le sujet.

Depuis plusieurs mois, je transforme mon approche des badges numériques vers une vision plus sectorielle, ou par industrie. Cela permet d’aller plus loin dans une stratégie verticale en permettant de faire se rencontrer des politiques publiques, des fonctionnaires, des acteurs institutionnelles, des entreprises, des institutions d’enseignement et bien entendu les travailleurs et des citoyens.

Les enjeux sont assez semblables, soient croissance constante du secteur mais pénurie de main d’oeuvre, qualité des travailleurs et des compétences, valorisation des métiers, etc.

Mes premières approches et documentations de cas d’usage des badges numériques dans les secteurs :

Manufacturier innovant

Pour voir la suite sur Badgenumerique.com/manufacturier.

 

Technologie de l’information

Pour voir la suite sur Badgenumerique.com/TI.

 

Tourisme, culture et divertissement

Pour voir la suite sur Badgenumerique.com/tourisme

À suivre.

Le Parti québécois pour tous les québécois, sérieusement !

Cette élection 2018 est très importante pour le Québec de demain.

Souverainiste et péquiste depuis que j’ai l’âge de voter (j’avais 20 ans au référendum de 1995), j’ai été observateur et intéressé par la très grande majorité des élections (au 3 niveaux). En 2007, j’étais sur le terrain comme militant et bénévole dans Pointe-aux-Trembles dans l’Est de Montréal avec l’équipe d’André Boisclair. En 2012, j’ai appuyé ouvertement le PQ (Vers un pays métissé serré) parce que c’était important de le faire selon moi.

Maintenant, depuis cet été, j’ai repris ma carte de membre du Parti québécois pour être un militant plus actif.

Avec Jean-François Lisée et Véronique Hivon, nous avons un duo positif et inspirant pour la suite des choses lors de cette campagne. Un programme de qualité et une équipe de qualité et de conviction. La campagne sera sous le signe de l’audace. Comme l’oeuvre d’art sur l’autobus de campagne !

En cette campagne électorale, je vais militer activement :

Avec Michelle Blanc dans Mercier (Montréal)

Une femme d’exception au parcours singulier. Je vais donner un coup de main à elle et son équipe dans Mercier (Plateau Mont-Royal). Surtout parce qu’elle incarne une voix forte de la nécessité de faire la transition numérique du Québec pour les citoyens. Oui, il faut une révolution numérique plus large, efficace et inclusive. Dans le programme du PQ, il y a le 5e chantier : Réussir la transition numérique. Dans la plateforme électorale et lors de la campagne qui débute aujourd’hui, il y aura des propositions concrètes dans ce sens. Michelle Blanc sur Facebook.

Avec Jean-Martin Aussant dans Pointe-aux-Trembles (Montréal)

Un pédagogue et un vulgarisateur hors pair avec ses idées et son écoute. Pour le programme de l’Est de Montréal que propose le Parti québécois. Pour l’économie sociale, la diversité de l’entrepreneuriat, la révolution numérique dans le manufacturier 4.0, les microusines et les fablabs (une de mes passions bien entendu). Jean-Martin Aussant sur Facebook

Ainsi, c’est la première fois que je serai aussi présent comme militant et comme bénévole sur le terrain et sur Internet pour une compagne électorale. L’enjeu est clair, faire avancer le Québec dans la bonne direction.

Bonne campagne à tous dans cet exercice démocratique.

Sources des images : www.pq.org